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un grain de sable ou de sel

un grain de sable ou de sel

Archives Journalières: 24 juillet 2017

Lecture

24 lundi Juil 2017

Posted by ungraindesableoudesel in grain de sable, lecture

≈ 2 Commentaires

la_maladroite_couverture

Un livre qui se lit d’une traite, qui interpelle et dont on ne ressort pas indemne. Je vous mets un article qui relate très bien mon ressentit et certainement mieux écrit que je ne le ferai.

Alexandre Seurat remonte le fil du calvaire. Une mère instable : elle a quitté le père de son premier enfant pour un autre homme, tombe enceinte, projette de l’épouser. Puis tout tourne mal. Elle le quitte, retourne chez sa mère, accouche, abandonne l’enfant. Puis elle retourne avec le père du premier, récupère sa fille. Et c’est le début du cauchemar pour Diana. Les premiers à sentir que quelque chose ne tourne pas rond sont les membres de la famille. La sœur. La grand-mère. Les parents maltraitants les écartent. Puis viendront les instituteurs, les signalements, les déménagements, et le déni constant des parents si « charmants ». Jusqu’à l’issue fatale.

La bonne distance

Inspiré d’un fait divers (le décès de la petite Marina en 2009 dans la Sarthe, à la suite des mauvais traitements de ses parents), ce court et dense roman dessine l’enchaînement implacable des faits qui mènent inexorablement à la catastrophe. On voit bien comment chacun des protagonistes essaie de réagir, tente de faire son devoir, est ému par ce qu’il comprend, et pourtant, rien ne se produit. Personne ne réussit à sauver cette enfant. Pourquoi ? Comment ? C’est ce que montre ce roman accablant : la lourdeur d’un système qui met trop de temps à s’ébranler malgré les bonnes volontés, malgré les signalements répétés, malgré les enquêtes.

Le romancier déroule son récit à la bonne distance. Sans pathos. Il dessine le martyre par couches successives, à travers les témoignages des uns et des autres, à la manière d’un dossier d’instruction. Le lecteur sent littéralement l’étau se resserrer, la catastrophe arriver. Ni voyeur, ni accusateur, le premier roman d’Alexandre Seurat tend une main à « La maladroite », cette main qui lui a manqué pendant les huit ans de son existence.

La lecture de ce roman est insupportable. Et indispensable.

Article écrit par Laurence Houot, Journaliste, responsable de la rubrique Livres de Culturebox

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