La mort n’est rien,
je suis seulement passé, dans la pièce à côté.
Je suis moi. Vous êtes vous.
Ce que j’étais pour vous, je le suis toujours.
Donnez-moi le nom que vous m’avez toujours donné,
parlez-moi comme vous l’avez toujours fait.
N’employez pas un ton différent, ne prenez pas un air solennel ou triste.
Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.
Priez, souriez, pensez à moi, priez pour moi.
Que mon nom soit prononcé à la maison
comme il l’a toujours été,
sans emphase d’aucune sorte,
sans une trace d’ombre.
La vie signifie tout ce qu’elle a toujours été.
Le fil n’est pas coupé.
Pourquoi serais-je hors de vos pensées,
simplement parce que je suis hors de votre vue ?
Je ne suis pas loin, juste de l’autre côté du chemin.
Vous voyez, tout est bien.
Merci à l’amie qui me l’a adressé.
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Je trouve que quelque part il dit vrai, merci.
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Je souhaite que tu puisses retrouver la joie de vivre progressivement.
J’aime beaucoup ce texte.
Je me permets de te laisser celui qui m’a accompagné pendant des mois après le décès de ma Maman et je je relis volontiers lorsque la vie de tous les jours s’assombrit. Nous sommes tous vulnérables et on trouve du courage comme on le peut et surtout il n’y a pas de honte à cela.
Je t’embrasse fort.
« La grande et triste erreur de quelques-uns, c’est de s’imaginer que ceux que la mort emporte nous quittent : ils ne nous quittent pas, ils restent.
Où sont-ils ? Dans l’ombre ? Oh non, c’est nous qui sommes dans l’ombre.
Eux, sont à côté de nous, sous le voile, plus présents que jamais. Nous ne les voyons pas, parce que le nuage obscur nous enveloppe, mais eux nous voient. Ils tiennent leurs beaux yeux pleins de lumière arrêtés sur nos yeux pleins de larmes. Ô consolation ineffable, les morts sont des invisibles, ce ne sont pas des absents.
J’ai souvent pensé à ce qui pourrait le mieux consoler ceux qui pleurent.
Voici : c’est la foi en cette présence réelle et ininterrompue de nos morts chéris ; c’est l’intuition claire, pénétrante, que, par la mort, ils ne sont ni éteints, ni éloignés, ni même absents, mais vivants près de nous, heureux, transfigurés, et n’ayant perdu, dans ce changement glorieux, ni une délicatesse de leur âme, ni une tendresse de leur cœur, ni une préférence de leur amour, mais ayant au contraire, dans ces profonds et doux sentiments, grandi de cent coudées.
La mort, pour les bons, est la montée éblouissante dans la lumière, dans la puissance et dans l’amour. »
Monseigneur Bougeaud Évêque d’Angers
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Merci Nicole, c’est tout à fait çà. Ils sont là mais transparent.
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super poème j’ai enormément aimer . La façon de perçevoir la mort d’une personnes:)
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Oui, je pense qu’il faut les choses ainsi, d’ailleurs pour nous elle est toujours présente…
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oui exactement
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Ce texte réconforte et apaise la douleur lors de la perte d’un être cher. Je l’ai souvent entendu et à chaque fois il me touche aux larmes. Bon courage dans ce douloureux moment…..
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Merci, je reprends le dessus…
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