mon sujet : les urgences hospitalières, j’y ai été confronté la semaine passée.

Ma voisine, 86 ans, aidante d’un époux ayant alzheimer, une chute dans la rue à 15h45. Le hasard fait que je sois prévenue. Vers 17h30 ne la voyant pas revenir je me dirige vers l’hôpital et donc à la réception du service en question. Je demande courtoisement ce qu’il en ait, allez en salle d’attente un médecin s’occupe d’elle, je vous dirais. 30 minutes se passent, rien, je retourne au même guichet, inquiète, est ce grave ? quoi faire avec le mari ? Même réponse de nouveau l’attente dont je réduis la durée à 15 minutes ; l’hôtesse hausse les épaules et demande à sa collègue de répondre à mon attente. Celle ci me tend un droit de visite ! je pouvais l’avoir dès mon entrée dans les locaux ! Les soins, pour ma voisine n’étant pas urgent, on la laisse quitter l’établissement hospitalier à 21 heures sans s’inquiéter comment elle allait pouvoir se rendre chez elle à cette heure et sous la pluie qui s’était invitée entre temps. La pauvre, perdue ne savait même plus comment retourner chez elle. Etant là, nous sommes rentrées en taxi après trois tentatives car là aussi la course n’étant pas intéressante nous avons essuyé des refus.
9 agressions dans ce service en 4 mois pouvions nous lire sur les murs mais le comportement dès l’accueil ne demanderait il pas à être revu ? Et que ce soit nous où nos aînés serait il difficile de mettre à disposition un service, même privé, de raccompagnant ? J’avais eu moi-même ce souci, on vous soigne puis ensuite ce n’est plus le problème…