Mes journées de confinement se suivent gentiment, je m’occupe sans difficulté entre les travaux au jardin et mes travaux d’aiguilles. J’ai commandé le nécessaire pour faire des masques donc encore de quoi faire durant un après midi.

L’école a repris ici pour le moment à la maison, et j’ai reçu deux poèmes que je partage :

Chant de la beauté – anonyme – Indiens Navajos

La beauté est devant moi, avec elle je me promène
La beauté est derrière moi, avec elle je me promène
La beauté est au-dessus de moi, avec je me promène
La beauté est autour de moi, avec elle je me promène.

Quand je pense à la mer – Zakya Daoud – Maroc

Quand je pense à la mer
C’est à l’eau que je pense, verte et mouvante
Pas au poisson, pas au bateau.
Quand j’écoute la mer
C’est bien l’eau que j’entends, sourde et roulante
Et pas le coquillage et pas le vent.
Quand j’entre dans la mer
Froide et secrète comme un grand abreuvoir
C’est moi le coquillage et le bateau
Et la vague et le vent et l’eau
Et je bois le soleil.