Pour illustrer cette semaine j’avais envie de vous présenter un peu de nature. Mon terrain de marche nordique, la forêt de Bernugat.

 A la fin des années 1800, Louis Philippe d’Orléans racheta les terres pour son domaine privé et préféra planter du pin maritime. Ce choix n’était pas hasardeux. Les terres étaient si pauvres et acides que cet arbre s’y plu très vite. La nature offre les mêmes chances aux plantes de grandir, mais les végétaux eux n’ont pas tous la même capacité de vivre. C’est la dure loi du plus fort ! Ainsi le pin maritime sait se maintenir en place, en privant de lumières les autres plantes qui veulent entrer en concurrence avec lui. Bien que certains se trouvent à avoir des troncs très originaux. Il est vrai que lors de tempêtes, non exceptionnelles en Bretagne, les pins résistent alors que bouleaux, chênes et autres se retrouvent racines en l’air…

Point culminant de la forêt, le Rocher à la Vache est vraisemblablement un autel druidique. D’autres roches dispersées à l’entour avec une certaine symétrie peuvent faire penser qu’il y eut là, comme à Carnac, mais en infiniment plus petit, un cimetière païen. Et la présence de mégalithes laisse penser à un très ancien foyer de vie.

Pierre oscillante bloquée au XIXe pour y monter une statue de saint Michel terrassant le dragon au temps du Chemin des Dames, son nom viendrait selon la légende, de la vache à Jeannette à la recherche d’une pâture. Et, sous le nez de la vache, s’étale un cromlech de roches à demi-enfouies. Le calvaire et la Croix de la Mission y ont été dressés vers 1930.

Les carrières d’ardoises ont été exploitées jusqu’en 197O puis emplies d’eau ; leur trou est de 25 mètres de profondeur.

Si vous voulez me rencontrer venez demain au parking du calvaire, point de départ de toutes marches et randonnées.

Si vous voulez voir ce que les autres vous proposent près de chez eux, rendez chez Ma https://ducotedechezma.wordpress.com/2021/05/29